jeudi 17 novembre 2016

Cap, au pays de Fanny : l'Aveyron

Tous les mardis matin, les négociants, vêtus de blouses sombres et la canne à la main, se retrouvent au marché aux bestiaux de Laissac, un village de l'Aveyron situé au portes de l'Aubrac. Dès 6H30, le marché s'anime. Ambiance... 

Dans la fraîcheur vive du petit matin, au pied de leur camion, des hommes et des femmes attendent, discutant entre eux, fumant une cigarette. Regardant leur montre, ils se séparent, grimpent sur le marchepied de leurs véhicules et mettent le moteur en route. Une lourde barrière se lève. Un homme vêtu d’une blouse noire, faisant de grands moulinets avec ses bras les dirige sur deux colonnes afin qu’ils puissent aller se garer le long des quais de débarquement d’une vaste halle, fortement éclairée, contrastant avec la nuit qui entoure les maisons aux alentours. Il est 6H30 du matin et le marché aux bestiaux de Laissac, Aveyron, ouvre ses portes. Venant de tout le sud de la France, des hommes et des femmes, vêtus de blouses noires et une canne à la main, se retrouvent sous cette vaste halle pour faire le négoce de bovins.


Ils sont originaires du Cantal, de l’Ardèche, de l’Aveyron, de l’Aude. Vincent, la tête encore perdue dans les songes d’une trop courte nuit, quitte les hauteurs au volant de son camion pour rejoindre le marché de Laissac. Cécile, après avoir chargé la veille, autour de 22 heures, sur les montagnes du Cantal, une vingtaine de vaches dans son poids lourd, prend immédiatement la route. Elle roule toute la nuit, s’arrêtant juste 3 heures sur l’aire d’autoroute de Séverac, pour faire un court somme dans la cabine de son camion. Ils sont nombreux à vivre cette situation au même moment, Pierre Antoine et son père, Jean-Paul, mais aussi Mathieu qui travaille avec Cécile… Il y a aussi André et Chantal qui viennent des bords de la Dordogne, plus au nord, pour vendre leur matériel d’élevage à la sortie du marché. Au restaurant « La Bascule », Maryse et sa fille, Mimie, s’agitent dans les fumets de cuisine sous la lumière crue des néons...

C'est aussi un petit clin d’œil, m'a-t-on dit à  quelqu'un qui a marqué l'histoire du TNLA au lycée....C'est Morgane. Et oui, c'était, il y a déjà 3 ans, une aveyronnaise portant les couleurs de la Corrèze. Cette année-là, c'était 2 podiums....On l'embrasse tous en espérant que cela nous porte chance!

3 commentaires:

  1. Très beau documentaire avec une bonne ambiance. Gardons ces traditions !

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  2. Ahhhh Morgane :) L'équipe de 2014 ! Pleins de souvenirs ! En espérant que cette année, la première place sera pour vous !

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  3. Bravo pour ce reportage. Et, oui, une pensée pour Morgane que nous n'oublions pas, elle qui nous réjouissait avec son accent chantant et ses multiples qualités

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